22 janvier : L’Afrique a mare usque ad mare… ou presque

2 février 2013 at 10:34 (Burkina Faso, Tanzanie)

La journée du grand départ fois deux : à moi le Burkina Faso, maintenant!

Pour ceux qui en douteraient encore, je vous annonce que le continent africain est pas mal grand… J’ai passé 9 h 40 dans les airs entre Zanzibar et Ouagadougou, avec une escale de 2 h 30 à Addis Abeba, la capitale de l’Éthiopie, où j’ai pu boire un bon café local, à des prix d’aéroport international, cependant. Mais ce n’est pas un luxe quand le périple a commencé à 1 h du matin avec trois heures d’attente dans un minuscule aéroport zanzibarite (une dernière fois!). Seule distraction : une bagarre bruyante de « lions de Zanzibar » entre la pesée des valises et la zone sécurisée!

Comprenez-vous quelque chose vous? L'amharic, c'est  pas simple!

Comprenez-vous quelque chose vous? L’amharic (langue officielle de l’Éthiopie), ce n’est pas simple!

Ce que j'ai vu d'Addis Abeba, capitale de l'Éthiopie.

Ce que j’ai vu d’Addis Abeba, la capitale de l’Éthiopie.

Tout ça pour dire que j’ai traversé le continent d’est en ouest, m’arrêtant juste un peu avant l’Atlantique dans mon nouveau pays sec et enclavé, le Burkina Faso. Et pour l’avoir survolé une bonne partie de la journée dans un ciel sans nuage, je vous confirme que le Sahel est une zone aride et pas très hospitalière (je me suis dit la même chose de l’Éthiopie en y passant).

Mon trajet approximatif de Zanzibar à Ouagadougou. la bande orangée, c'est le Sahel.

Mon trajet approximatif de Zanzibar à Ouagadougou. La bande orangée, c’est le Sahel.

Ouaga, ma ville d’adoption

Mes premières impressions sont très fragmentaires, car je n’ai vu aujourd’hui que les quelques – moins de 5 – kilomètres qui séparent ma maison de l’aéroport, et l’intérieur de ma cour. L’ambiance générale me semble plus calme qu’au Cameroun, et plus bon enfant aussi. Il y a très peu de routes asphaltées (on dit goudron ici), mais les six-mètres (routes en terre rouge battue) que j’ai vus étaient propres et ordonnés. Il faut dire que mon quartier, Zogona, est un peu l’équivalent de l’Outremont d’en-bas montréalais (l’Outremont d’en-haut étant la Zone du bois, au nord du boulevard Charles-de-Gaulle).

Première vue de Ouaga de la fenêtre de l'avion.

Première vue de Ouaga de la fenêtre de l’avion.

Ma maison répond à ce que je cherchais : j’ai de bons ventilateurs et internet, mais j’ai fait mon lavage à la main dans des bacs dans ma jolie cour murée… En écoutant du Pierre Lapointe et du Lisa Leblanc, entrecoupés par l’appel à la prière du muezzin de la mosquée voisine! Pas de plancher de marbre ou de luxe à la suisse cette fois, et c’est parfait comme ça!

Ma salle de lavage en plein air (et ma cour par la même occasion)!

Ma salle de lavage en plein air (et ma cour par la même occasion)!

Sur cette note optimisme, je mets fin à la partie « au jour le jour » du blogue : maintenant, j’écrirais plus sporadiquement (mais pas trop, promis!), quand j’aurai des trucs intéressants à raconter… Et des photos du quartier prises quand j’aurais dormi, puis celles de la maison quand j’aurai rangé mon barda!

 P.S. Pour les « Labrosse x 8 » : avec tous vos dons, ma valise faisait 26 kg… Elle fermait vraiment juste! Je vais faire bien des heureux avec tout ça! 😉

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21 janvier : La ferme d’épices

2 février 2013 at 10:08 (Tanzanie)

Question de profiter jusqu’à la fin de notre séjour en terre zanzibarite (j’adore ce mot, alors j’en profite pour l’écrire à tout bout de champ!), nous sommes partis à la découverte des nombreuses épices qui y poussent, et qui ont longtemps donné à l’île son statut de plaque tournante du commerce dans l’océan Indien. Eh oui, fut un temps – viande fréquemment avariée oblige – où les épices avaient autant de valeur que l’or et les pierres précieuses!

Comme nous n’avions pas le temps de courir les champs, nous nous sommes rendus à la ferme d’épices de Kizimbani, une sorte de jardin botanique d’épices où sont aussi réalisées des expérimentations végétales…. Car plusieurs épices, dont le poivre, sont en fait des vignes qui ont besoin d’un autre végétal pour pousser au travers.

Voici donc une série de photos qui vous feront voir votre armoire à épices d’un autre œil!
(Pour plus de détails techniques, lisez ce billet d’un autre blogue.)

De l'écorce de cannelier, qui, vous l'aurez compris, donnera de la cannelle une fois séchée

De l’écorce de cannelier, qui, vous l’aurez compris, donnera de la cannelle une fois séchée.

Un plant de cardamome

Un plant de cardamome

Des grains de cardamome frais, récolté qui pousse sur le sol, au bas du plant

Des grains de cardamome frais, qui poussent sur le sol, au bas du plant (voir photo précédente)

Voilà comment pousse la vanille...

Voilà comment pousse la vanille…

Les gousses poussent ainsi

Ce ne sont pas des haricots, mais des gousses de vanille!

De la vigne de poivre, qui poussent sur diverses espèces d'arbres.

De la vigne de poivre, qui pousse sur diverses espèces d’arbres.

Des grains de poivre. Sachez que tous les poivres (noir, blanc, gris, rose, vert...) proviennent de ces grains, la maturité et la technique de séchage créant les différences de couleur.

Des grains de poivre. Sachez que tous les types de poivres (noir, blanc, gris, rose, vert…) proviennent de ces grains, la maturité et le séchage créant les différences de couleur.

La noix de muscade est en fait le noyau du fruit du muscadier.

La noix de muscade est en fait le noyau du fruit du muscadier.

L'enveloppe rouge de la noix de muscade a des propriétés médicinales (et serait un aphrodisiaque féminin!), alors que le noyau séché devient l'épice que nous connaissons.

L’enveloppe rouge de la noix de muscade a des propriétés médicinales (et serait un aphrodisiaque féminin!), alors que le noyau séché devient l’épice que nous connaissons.

Plantation de citronnelle, qui sert autant comme épice que comme chasse-moustique traditionnel (mais pas toujours si efficace!)

Plantation de citronnelle, qui sert autant comme épice que comme chasse-moustique traditionnel (mais pas toujours très efficace!)

Ce qui pousse au-dessus des racines de gingembre que l'on connaît!

Ce qui pousse au-dessus des racines de gingembre que l’on connaît!

Le clou de girofle - le Roi des épices de Zanzibar et fruit du giroflier - à différents stades de son séchage.

Le clou de girofle – Roi des épices de Zanzibar et fruit du giroflier – à différents stades de son séchage.

Ce que toutes ses plantes donnent une fois séchées (plusieurs cadeaux distribués au Québec proviennent de ce kiosque du marché de Stone Town).

Ce que toutes ses plantes donnent une fois séchées (plusieurs cadeaux distribués au Québec proviennent de ce kiosque du marché de Stone Town).

Plusieurs fruits poussent aussi à la ferme : ananas, mangues, bananes, oranges, pamplemousses, melons d’eau, papayes… Et un bien drôle de fruit inconnu chez nous :

Le jacquier, un arbre qui donnent d'énormes «fruits de Jacques». Ça goûte un peu le litchi.

Le jacquier, un arbre qui donnent d’énormes «fruits de Jacques». Ça goûte un peu le litchi.

Finalement, parce que je ne mets pas souvent de portraits sur ce blogue, et que ce billet est le dernier du voyage en groupe, voici les joyeux aventuriers!

Les Labrosse à quelques heures du grands départ, avec leurs beaux colliers de feuilles de manioc.

Les Labrosse à quelques heures du grand départ, avec leurs beaux colliers de feuilles de manioc.

Les «Rois» de Zanzibar... Manque que le gnou, qui a refusé la couronne... Ou qui l'a bouffé discrètement, qui sait?! ;-)

Les «vice-rois» de Zanzibar. Il ne manque que le gnou, qui a refusé la couronne… Ou qui l’a bouffé discrètement, qui sait?! 😉

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20 janvier – Stone Town, la ville des esclaves… et de Freddy Mercury

2 février 2013 at 8:42 (Tanzanie)

Aujourd’hui, nous avons quitté la plage pour le centre historique de la capitale zanzibarite. Stone Town est un témoin privilégié des influences portugaises, arabes et indiennes de l’île, comme en témoigne notre hôtel dont l’histoire remonte aux XVIe siècle.

L'intérieur de notre chouette hôtel, le Dhow Palace. Voyez ici le mélange d'influences

L’intérieur de notre chouette hôtel, le Dhow Palace. Constatez le mélange d’influences.

Avec un guide, nous avons exploré les méandres de cette ville aux rues étroites qui rappelaient à certains Cuba ou le Brésil. Nous avons surtout remarqué les portes ouvragées, qui autrefois en révélaient beaucoup sur la vie des habitants de la maison. Aujourd’hui, elles demeurent l’un des symboles de Zanzibar.

Une porte de famille arabe (le linteau est rond) très bien restaurée et/ou conservée.

La porte de la maison d’une famille arabe (le linteau est rond) très bien restaurée et/ou conservée.

Une porte arabe, moins bien conservée, mais qui montre bien deux choses : d'abord, les chaînes, qui montre que c'était une maison de vendeurs d'esclave, et le poteau central, qui s'ouvre avec la porte de gauche - dite la porte des hommes, parce que plus lourde que la droite.

Une autre porte arabe, moins bien conservée, mais qui explique deux choses : d’abord, la ligne de fleurs, qui montre que c’était une maison de marchands d’épices, et le poteau central, qui s’ouvre avec la porte de gauche – dite la porte des hommes, parce que plus lourde que la droite.

La porte de la maison d'une famille d'origine indienne; le linteau est rectangulaire. La présence de chaîne montre que vivait là un marchand d'esclave...

La porte de la maison d’une famille d’origine indienne; le linteau est rectangulaire. La présence de chaîne montre que vivait là un marchand d’esclaves…

Un autre de ses symboles est l’esclavage, dont l’île constituait la plaque tournante pour tout l’est de l’Afrique. Les futurs esclaves étaient amenés du continent jusqu’à Stone Town, où ils passaient quelques jours dans de sombres caves, question de tester leur endurance. Les survivants à tous ces traitements inhumains étaient alors revendus aux Arabes et aux Indiens, entre autres. La traite des esclaves a été déclarée illégale à Zanzibar en 1873, merci au Dr David Livingstone (le même qui a découvert les chutes Victoria en remontant le Zambèze).

À lire

À lire…

L'intérieur d'une «chambre d'esclave » dans un sous-sol... Celle-ci pouvait contenir 75 femmes et leurs nombreux enfants...

L’intérieur d’une «chambre d’esclave » dans un sous-sol. Celle-ci pouvait contenir 75 femmes et leurs nombreux enfants…

Un monument qui dit tout...

Un monument qui dit tout… Et qui fait mal!

Après ce triste intermède historique, nous avons continué à déambuler dans les rues de la ville et fait un crochet par le marché central.

Vous avez faim? Heureusement l'odeur ne se rend pas chez vous! ;-)

Vous avez faim? Heureusement l’odeur ne se rend pas chez vous! 😉

Voilà pourquoi je ne mange pas de viande rouge (sauf dans les restos chic) quand je suis en Afrique!

Voilà pourquoi je ne mange pas de viande rouge (sauf dans les restos chic) quand je suis en Afrique!

Nous sommes aussi passés devant la maison de Freddy Mercury – de son vrai nom Farrokh Bulsara – le chanteur du groupe britannique Queen. Le légendaire performer est né en 1946 de parents Indiens, dans ce qui était alors le protectorat de Zanzibar et y a vécu jusqu’à l’âge de 7 ans.

L'entrée de la maison familiale de Freddy Mercury. La porte est une preuve qu'ils étaient d'origine indienne.

L’entrée de la maison familiale de Freddy Mercury. La porte est une preuve qu’ils étaient d’origine indienne.

Le fait que Freddy ai été ouvertement bisexuel et soit l’un des premiers artistes à avoir avoué être séropositif avant de mourir des suites du sida (plus précisément d’une pneumonie) en 1991 choque plusieurs Zanzibarites – la population de l’île est à 99% musulmane – au point où les commémorations prévues pour le 16e anniversaire de son décès, en 2006, ont finalement été annulées.

Qui dit musulmans dits absence d’alcool… Heureusement pour nous, la House of Africa, ancien quartier général des colons britanniques à Stone Town, sert tout de même de la bière. Et croyez-moi, après un après-midi on ne peut plus chaud et humide, la Serengeti était vraiment bienvenue!

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18 janvier : Des singes, des tortues et des bateaux

29 janvier 2013 at 4:40 (Tanzanie)

Parce que nous n’avons pas traversé la moitié de la planète pour jouer les lézards de plage, nous sommes partis aujourd’hui à la découverte de quelques joyaux de Zanzibar.

Tout d’abord, nous nous sommes aventurés dans la Jozani Forest, le seul parc national de l’île, qui abrite entre autres des Colobus rouges de Zanzibar (Piliocolobus kirkii), une espèce de singe autrefois endémique, mais dont il reste aujourd’hui moins de 2 000 spécimens. Ils sont rares parce que leur habitat, la forêt tropicale humide (rain forest), a presque disparu de l’île pour cause de construction de villages et d’hôtels.

Un cocasse colobus rouge de Zanzibar et son petit

Un cocasse colobus rouge et son petit

Bou!

Le penseur de Zanzibar

Après les singes sont venues les tortues marines dans leur aquarium naturel à Mnarani. Nous avons pu en apprendre davantage sur les deux espèces de tortues marines (sur sept au total dans le monde) qui demeurent à Zanzibar durant une partie de l’année, soit la tortue verte et la tortue imbriquée(!) (Hawksbill sea turtle). De bien jolies bestioles!

L'affiche explique plein de choses...

L’affiche explique plein de choses…

Une tortue verte... En fait, c'est sa viande qui est verte, à cause de toutes les algues qu'elle bouffe!

Une tortue verte… En fait, c’est sa viande qui est verte, à cause de toutes les algues qu’elle bouffe!

Une tortue de Hawksbill

Une tortue de Hawksbill, qui bouffe surtout des éponges. Sa carapace est très recherchée pour faire des objets, c’est pourquoi elle est en voie d’extinction.

Pour finir, nous sommes aller voir des bateaux traditionnels en construction. Les dhows (ou boutres en français, mais c’est pas joli comme mot!) sont très utilisés de la mer Rouge à l’océan Indien. Ils servent à transporter des marchandises diverses et à pêcher en mer.

Un dhow en construction

Un dhow en construction

filet

Un réparateur de filet de pêche à l’œuvre

Un dhow en fonction... En fait, en repos jusqu'à ce que la marée monte

Un dhow en fonction… En fait, en repos jusqu’à ce que la marée monte!

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16-19 janvier : « Vamos a la playa » zanzibarite

28 janvier 2013 at 3:15 (Tanzanie)

Départ d’Arusha ce matin pour l’archipel de Zanzibar, plus précisément pour la plus grande île de celui-ci, Unguja, Direction la plage de Jambiani, au sud-est de ladite île, pour un peu plus de trois jours de repos au bord de l’océan Indien.

Mais pourquoi Zanzibar, direz-vous?  Eh bien, parce que c’est en Tanzanie! Sachez que le nom du pays résulte de la fusion de l’ancien Tanganyika et du sultanat de Zanzibar en 1964. L’objectif était de mater la Révolution de Zanzibar. Et nous avons appris que certains Zanzibarites aimeraient bien retourner à leur ancien statut d’indépendance, et le font savoir pas toujours pacifiquement.

Outre la leçon d’histoire, nous y étions pour la plage, le soleil et la chaleur… humide. Et surtout pour se remettre de deux semaines de safari plutôt bien remplies! On ne se plaint pas,  sauf que tout le monde a apprécié la pause soleil (sauf peut-être le gnou, qui ne supporte pas la chaleur!) et la marche dans le petit village à côté de l’hôtel.

Quelques photos parlantes…

Chouette endroit pour se reposer, non?

Chouette endroit pour se reposer, non?

La chouette piscine de l'ôotel, avec vue sur la mer dans laquelle on peut se baigner quand la marée le permet.

La piscine de l’hôtel, avec vue sur l’océan dans laquelle on peut se baigner quand la marée le permet.

L'île est reconnue pour ses kite-surfers, soit des surfeurs tirés par des cerfs-volants. Croyez-moi, il vente assez pour s'amuser!

L’île est reconnue pour ses kite-surfers, soit des gens qui font du surf tirés par des cerfs-volants. Croyez-moi, il vente assez pour s’amuser!

Quand la mer se retire, des champs d'algues (cultivées sur des cordes) apparaissent. Les femmes s'en occupent à marée basse, et font sécher leur récolte sur la plage.

Quand la mer se retire, des champs d’algues (cultivées sur des cordes) apparaissent. Les femmes s’en occupent à marée basse, et font sécher leur récolte sur la plage.

Les bateaux amarrés en attendant que l'eau remonte. Et elle remonte beaucoup.

Les bateaux amarrés en attendant que l’eau remonte. Et elle monte beaucoup.

Exercice de groupe au village voisin de l'hotel. Une-deux-une-deux...

Exercice de groupe au village voisin de l’hôtel. Une-deux-une-deux…

Pendant ce temps, à la plage...

Pendant ce temps, à la plage, c’est l’heure du jus de coco directement dans le fruit! La vie est dure…

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15 janvier : Randonnée au pied des neiges du Kilimandjaro

27 janvier 2013 at 10:30 (Tanzanie)

Levés bien avant les poules, nous avons pris la route du mont Kilimandjaro et l’avons vu se dessiner au loin dans le brouillard. Rapidement, un autre site listé « Patrimoine mondial de l’humanité » par UNESCO est à notre portée.

Le jour se lève sur le Kili

Le jour se lève sur le Kili

Évidemment, nous ne nous engageons pas ce matin dans l’ascension dudit mont jusqu’à son sommet de 5 895 m. Seulement dans une randonnée pédestre de quelques heures sur le Plateau de Shira, une caldeira (si vous ne vous souvenez plus de la définition, cliquez ici) qui résulte de la première des trois éruptions qui ont formé l’actuel Kilimandjaro.

Les trois pics de la montagne

Les trois pics de la montagne

Nos points de départ et d'arrivée sont indiqués par des flèches bleues

Nos points de départ et d’arrivée sont indiqués par des flèches bleues (cliquez sur l’image pour plus de détails).

Tout au long de la promenade, nous avons pu observer Kibo, le pic aux bien connues neiges éternelles, apparaître et disparaître au gré des nuages. Aucun animal en vue, et une végétation bien différente de ce à quoi la savane nous a habitués, altitude oblige.

Les neiges éternelles du Kibo (presque) à notre portée

Les neiges éternelles du Kibo (presque) à notre portée

Je vous avais dit qu'il ne manquait que la couverture maasai à Germain : la voici! ;-)

Je vous avais dit qu’il ne manquait que la couverture maasai à Germain : la voici! 😉

Comme les gnous, nous avons traversé ce ruisseau de nombreuses fois pour atteindre notre objectif!

Comme les gnous, nous avons traversé ce ruisseau de nombreuses fois pour atteindre notre objectif!

Ledit objectif, le camp Shira 2.

Ledit objectif, le camp Shira 2. Ensuite, nous sommes revenus sur nos pas!

Parlons-en, de l’altitude. Les quelques 3 800 m où nous nous trouvions n’ont incommodé personne au départ, mais Suzanne fut frappée par le mal des hauteurs après près d’une heure de marche. Quant à votre chère mule, elle a aussi refait connaissance – à la fin de la marche, tout de même! – avec le bon vieux soroche vécu au Pérou en 2007. Heureusement, la descente sur le plancher des gnous et une petite heure de sommeil a rapidement réglé le problème. Normal, si l’on se fie aux paroles de la célèbre chanson popularisée par Pascal Danel en 1966 : « Les neiges du Kilimandjaro/Elles te feront un blanc manteau/Où tu pourras dormir, dormir, dormir »!

Après notre grande expédition – qui a aussi laissé une marque indélébile sur le front de Germain – nous sommes rentrés nous reposer et refaire nos valises en vue de notre prochain départ vers la Tanzanie insulaire, plus précisément l’archipel de Zanzibar.

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14 janvier : Danser, chanter… et magasiner

26 janvier 2013 at 12:55 (Tanzanie)

L’incursion chez les Maasais s’est poursuivie ce matin avec un spectacle improvisé de leur danse traditionnelle. Les hommes se rassemblent et chantent, puis sautent pieds joints les uns après les autres. L’objectif est d’être celui qui monte le plus haut, ce qui est un signe de virilité. De vrais ressorts!

En pleine action!

En pleine action!

Louise, notre future Maasai... Quoi que les femmes dansent pas d'habitude. Et non, elle n'a pas sauté! ;-)

Louise, notre future Maasai… Quoi que les femmes ne dansent pas d’habitude. Et non, elle n’a pas sauté! (à l’extrême droite, notre très bon guide, Sylvester)

Ensuite, nous nous sommes rendus à l’école du village, rencontrer les enfants et les professeurs. Étape importante du voyage, car avec nos sous, East African Voyage (notre agence locale), finance entre autres la construction d’une école en dur. Avec l’aide du Programme alimentaire mondial de l’ONU et de USAID (l’agence américaine de développement international). La preuve, une carte des États-Unis dans une classe… Et pas de carte de la Tanzanie! Grrr!

Une carte un peu déphasée avec la réalité locale....

Une carte un peu déphasée avec la réalité locale… Il y a tout de même un planisphère hors de la photo.

Heureusement, les jeunes jouent au soccer - et non au hockey ou au baseball - dans ce manuel en swahili

Heureusement, les jeunes Africains jouent au soccer – et non au hockey ou au baseball – dans ce manuel en swahili!

L'horaire de la semaine.

L’horaire de la semaine. «Hisabati» c’est mathématiques, «Uraia» c’est comportement, «Stadia Kazi» c’est éducation civique, mais le reste je ne m’en souviens plus!

Un peu comme l’inspecteur du temps des écoles de rang québécoises, nous sommes passés de classe en classe (heureusement, il n’y en a que trois pour l’instant!) et les enfants nous ont chanté des comptines éducatives en swahili et en anglais… Nous avons eu à faire de même, et on n’a pas eu de meilleure idée que de leur réciter l’alphabet! On n’est vraiment pas des chanteurs dans cette famille! 😉

Sinon, Francine-la-professeure s’en est donnée à cœur joie avec les enfants, pendant que les plus grands s’amusaient avec les deux ballons de soccer (football ici!) qu’elle avait apportés pour l’école.

On peut sortir Francine de l'école, mais pas l'école de Francine! ;-)

On peut sortir Francine de l’école, mais pas l’école de Francine! 😉

Nous avons finalement quitté le village pour nous rendre à Arusha, la grande ville du secteur, qui abrite entre autres le Tribunal pénal international pour le Rwanda. L’après-midi a été consacré à l’achat de cadeaux dans un épuisant marché d’artisanat pour touristes… Parfois, «faut s’qu’y faut» pour les gens qu’on aime! 😉

On se couche tôt, parce que demain matin aux aurores, le Kilimandjaro nous attend

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13 janvier – Maasais d’un jour (et demi!)

26 janvier 2013 at 11:04 (Tanzanie)

Aujourd’hui, sous une chaleur écrasante, nous avons partagé une partie du quotidien des habitants du village de Laiboni. Ce sont des Maasais, un peuple d’éleveurs et de guerriers semi-nomades. Une bonne partie de leurs terres ancestrales, qui s’étendent entre les monts Kenya et Kilimandjaro, est aujourd’hui incluse dans des parcs nationaux (dont le Maasai Mara, le Lac Nakuru, le cratère du Ngorongoro et le Serengeti), ce qui leur donne le droit d’y vivre et de s’y promener librement avec leurs troupeaux de chèvres et de zébus.

La grande place du village

La grande place du village

Un groupe de hutte. Elle sont entouré de petits acacias (voir les épines en premier plan), car les vaches demeurent aux alentours durant la nuit.

Un groupe de huttes. Elles sont entourées de petits acacias (voir les épines en premier plan), car les vaches sont regroupées aux alentours durant la nuit.

Avant  la construction de l'école «en dur»,  la classe du village se situait en plein air, sous ce baobab.

Avant la construction de l’école «en dur», la classe du village se situait en plein air, sous ce baobab.

Vous avez sûrement déjà vu des Maasais à la télévision : ils sont reconnaissables à leur habit traditionnel – une couverture rouge carreautée – et à leurs bijoux en billes colorées, dont de très larges colliers. Ils sont aussi connus pour se nourrir de lait et du sang de leurs vaches, prélevés sur des bêtes vivantes à la manière d’une prise de sang.

Ce jeune garçon fait partie de l'avenir des Maasais : il n'a pas arrêté de nous poser des questions pour améliorer son anglais!

Ce jeune garçon fait partie de l’avenir des Maasais : il n’a pas arrêté de nous poser des questions pour améliorer son anglais!

Ça fait mal à voir, mais c'est aussi la réalité : les mouches sont endémiques au village et les enfants n'ont pas le réflexe de les chasser.

Ça fait mal à voir, mais c’est aussi la réalité : les mouches sont endémiques au village et les enfants n’ont pas le réflexe de les chasser.

Au-delà de ces images fortes, ce sont des Tanzaniens ruraux qui vivent dans des huttes rondes faites de terres et de bouse séchée, regroupées en villages où les femmes font tout, de la construction de la maison à la nourriture pour tout le monde… Tout le monde, sauf les jeunes guerriers (ou moranes) qui vivent quelques mois à l’écart du village, le temps de se faire circoncire et d’en apprendre plus sur la vie en général. Avant cet âge, ils sont responsables des troupeaux. Après, ils deviennent des hommes, c’est-à-dire qu’ils ne font plus grand-chose pour la communauté… Ça sonne cliché, mais malheureusement, ça semble bien vrai.

Nous avons visité un campement de moranes et partager la chèvre et l'infusion avec eux... Il ne manque que la couverture à Germain!

Nous avons visité un campement de moranes et partagé la chèvre cuite à la broche (miam!) et l’infusion médicinale (beurk!) avec eux. Il ne manque plus que la couverture traditionnelle à Germain… Ça s’en vient!

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12 janvier – Dans le chaudron avec les lions

26 janvier 2013 at 9:08 (Tanzanie)

Pour notre dernière journée de safari animalier, nous n’avons visité rien de moins qu’un site listé «Patrimoine mondial de l’humanité» par l’UNESCO, le cratère du Ngorongoro.

Un peu de géologie ici : le cratère est en fait une caldeira, soit, en termes simples, un très grand trou formé par l’effondrement d’un volcan sur lui-même. Sa superficie de 326 km2 en fait même la plus vaste caldeira non submergée de la planète. Le nom « caldeira » provient du portugais caldeirão, lui-même dérivé  latin caldaria, qui signifie « chaudron » (merci Wikipedia!).

Le cratère et son lac permanent, le Magadi.

Le cratère et son lac permanent, le Magadi.

On est bien petits, en réalité! (en bas à gauche)

On est bien petits, en réalité (en bas à gauche), et les animaux très nombreux (tous les points noirs)!

Le fond presque plat du cratère empêche l’écoulement des eaux, formant un lac et deux marais permanents, qui attirent une foule d’animaux que l’on dit sans précédent. Idem pour la forêt qui tapisse les parois du cratère et la verte prairie qui en recouvre le sol.

Un groupe de lionceaux qui profitent du soleil

Un groupe de lionceaux qui profitent du soleil

Pourtant, on dirait qu’après le Maasai Mara et le Serengeti, c’est moins renversant que prévu… Bien que très impressionnant, comme toujours. Surtout la placidité des bêtes à quelques mètres des véhicules et des touristes pas très silencieux!

Le lac Magadi attire de nombreux flamands roses

Le lac Magadi attire de nombreux flamands roses

Cousin de notre bison d'Amérique, le buffle  (African buffalo) est l'un des Big Five

Cousin de notre bison d’Amérique, le buffle (African buffalo) est l’un des Big Five

Un placide troupeau d'éléphants

Un placide troupeau d’éléphants

Après une belle journée au fond du cratère, nous sommes remontés à la surface et avons retrouvé nos sympathiques tentes vertes pour un repos bien mérité avant une incursion dans le village maasai de Laiboni demain.

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11 janvier – Le berceau de l’humanité… et des gnous

26 janvier 2013 at 6:49 (Tanzanie)

Comme vous avez pu le constater grâce au précédent billet du castor à personnalité multiple, notre journée a été peuplée de gnous en nombre plus que considérable… Le sud de la plaine du Serengeti étant l’endroit où ils se rassemblent chaque année en janvier-février pour donner naissance à près de 500 000 petits. Heureusement qu’ils naissent en si grand nombre, car près de la moitié mourront durant le trajet de retour vers le Maasai Mara.

Nous avons aussi croisé plusieurs milliers de zèbres, qui ont une relation plutôt symbiotique avec les gnous, entre autres quand ils migrent. Les gnous font alors office de fantassins, et se font bouffer par les crocodiles pendant que les zèbres traversent tranquillement les rivières.

Fait inusité : les rayures des zèbres qui n'ont pas encore atteints leur maturité sont brunes, et non noires!

Fait inusité : les rayures des zèbres qui n’ont pas encore atteints leur maturité sont brunes, et non noires!

Autre surprise : il y a (au moins un) lapin sauvage dans le Serengeti!

Autre surprise : il y a (au moins) un lapin sauvage dans le Serengeti!

Mais il n’y a pas que les gnous qui naissent au sud du Serengeti : des homos sapiens (et leurs prédécesseurs homo erectus et homo habilis) y seraient aussi venus au monde! Plus précisément des gorges d’Olduvai, un site de recherches archéologiques actif depuis 1931. Plusieurs fossiles d’espèces animales aujourd’hui disparues, ainsi que des outils de différentes époques préhistoriques, y ont été découverts. Les recherches s’y poursuivent toujours, mais il est possible d’affirmer que de lointains cousins de Lucy y ont vécu il y a des milliers d’années.

Le coeur du site des gorges d'Odulvai, l'un des berceaux de l'humanité

Le coeur du site des gorges d’Odulvai, l’un des berceaux de l’humanité

Après cet arrêt historique, nous avons continué notre route dans les montagnes tanzaniennes, direction les abords du Ngorongoro, un cratère naturel rempli d’animaux de toutes sortes. Plus de détails dans le prochain billet!

villagemaasai

Vous ne trouvez pas que ce village maasai a des airs de village gaulois?

P.S. Vous pensiez vous être sauvés de la fin du monde? Oubliez ça! L’ingénieur électrique Richard Duncan a postulé, dans sa théorie d’Olduvai, que la civilisation industrielle que nous connaissons prendrait fin en 2030, au moment où la production mondiale d’énergie par habitant chuterait au niveau d’avant 1930. Tenez-vous le pour dit! 😉

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10 janvier – Une « vraie » journée de safari

24 janvier 2013 at 10:57 (Tanzanie)

Depuis notre arrivée, nos chauffeurs ne cessent de nous répéter qu’un « vrai » safari se doit d’être parsemé d’embûches … Ce fut le cas aujourd’hui!

Levés à 5 h 15 et embarqués dans les 4×4 après un maigre café, nous sommes partis à la « chasse » aux animaux, qui se faisaient relativement rares… Seules nouveautés, de mignons renards à oreilles de chauve-souris et quelques rats des rochers poilus.

Adorables renards chauve-souris

Adorables renards à oreilles de chauve-souris

Comme au Kenya, les routes du parc sont encore boueuses, car la saison des pluies n’est pas totalement terminée. Ce qui devait arriver arriva donc : un des trois véhicules de notre convoi s’est enlisé. S’ensuivit presque une heure où nous avons assistés, impuissants, à des manœuvres pour le sortir de son trou de boue, au risque d’enliser le deuxième véhicule, puis le troisième… Pour finalement tous en sortir, boueux à souhait!

Un des véhicules à la sortie de la boue.. La vraie couleur est visible sur la porte de droite! Remarquez le beau message inscrit devant ;-)

Un des véhicules à la sortie de la boue.. La vraie couleur est visible sur la porte de droite! Remarquez le beau message inscrit devant 😉

Une mule (et son mouton orange!) dans le Serengeti.

Une mule (et son mouton orange!) dans le Serengeti.

Un gros déjeuner au pain doré (avec sirop de poteau!) et de saucisse plus tard, nous sommes repartis chercher des animaux… Avant de tomber sur le dernier des Big Five qui nous manquait, le léopard. Joie! Nous (et quelques dizaines d’autres véhicules de touristes) l’avons observé sous tous les angles avec nos jumelles entre les branches de l’arbre où il se reposait, avant que monsieur daigne descendre marcher sur le plancher des gnous. Impressionnant.

Il prend la pose pour nous (et la centaine d'autres touristes dans des 4x4)

Il prend la pose pour nous (et la centaine d’autres touristes dans des 4×4!)

Quelle grâce! (Ceux qui connaissent ma mère peuvent demander à voir le saut en vidéo.)

Quelle grâce! (Ceux qui connaissent ma mère peuvent demander à voir le saut en vidéo.)

Ensuite, direction une attaque de lionnes sur un buffle en direct… Pour une moitié du groupe, l’autre étant restée auprès du gros chat tacheté. Paraît-il que c’était spectaculaire. Les autres ont quand même eu droit à une lionne déambulant à quelques mètres du camion, c’est toujours ça.

Ça attaque ferme!

Ça attaque ferme! Le buffle n’a pas de chance…

Après une longue pause d’après-midi – que certains ont passé à dormir sur le perron de la tente – nous sommes repartis à la recherche d’autres bestioles. Pas très fructueux cette fois, sauf peut-être pour une impressionnante troupe d’hippopotames, des oiseaux et des dik dik, la plus minuscule et jolie espèce d’antilope du coin.

Un dik dik : on dirait Bambi!

Un dik dik : on dirait Bambi!

Une mare d'hippos... Heureusement, on n'a pas l'odeur (ils font leur besoin dans l'eau)!

Une mare d’hippos… Heureusement, on n’a pas l’odeur (ils font leur besoin dans l’eau)!

Sans oublier le traditionnel coucher de soleil africain…

Aucune retouche couleur!

Aucune retouche couleur!

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9 janvier – Village de pêcheurs et campement de touristes

23 janvier 2013 at 4:42 (Tanzanie)

Comme promis, commençons avec la critique bière : la Serengeti est une bonne lager blonde rafraichissante… Mais la Kilimandjaro goûte la Coors locale! C’est certain que quand on met de la fécule de maïs dans une bière, et qu’on rajoute du CO2 en plus, ça finit par ne plus goûter grand-chose! Je n’ai pas encore testé la Safari, parce qu’on est tombés dans le vin local, de variété dodoma (du nom de la capitale tanzanienne), breuvage sucré à 18% d’alcool s’apparentant au porto. Pour clore la parenthèse alcoolisée, sachez qu’au Kenya, j’ai bu de la Tusker, une bière qui, en plus d’avoir une jolie étiquette ornée d’un éléphant, est une honnête blonde au bon goût rafraichissant… Sauf qu’à date, on est bien loin d’une rousse de microbrasserie québécoise! 😉

Pour continuer dans la veine liquide, ce matin, nous sommes allés naviguer sur le Lac Victoria, la plus grande étendue d’eau douce d’Afrique et le deuxième au monde en terme de superficie, après le très canadian lac Supérieur. Nommé en l’honneur de la reine anglaise que vous connaissez, le lac Victoria a des rives en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda et est encadré par les deux branches de la vallée du Rift, dont j’ai déjà glissé un mot ici. Traversé par l’équateur, il est également la source du Nil Blanc, le plus long affluent du fleuve Nil, dont la partie égyptienne remonte jusqu’à la Méditerranée.

Les explorateurs!

Les explorateurs!

Sur les bords du lac, nous nous sommes arrêtés dans un village de pêcheurs, dont les prises (perches du Nil, tilapias et autres sardines locales) de plus d’un kilo sont revendues à une usine de transformation. Les autres se négocient sur la plage tous les matins avec les habitants des villages agricoles environnants. Plusieurs sardines sont aussi séchées au soleil pour être réduites en poudre pour nourrir les poules et les canards, ce qui permet d’avoir des oeufs avec une plus grande teneur en oméga-3 et autres minéraux et nutriments.

Les poissons pour vente locale

Les poissons pour vente locale

Direction la pesée... Ceux-là dépassent sûrement le kilo!

Direction la pesée… Ceux-là dépassent sûrement le kilo!

La rue principale du village

La rue principale du village

En résumé, la visite du village a été très instructive, et révélatrice de réalités (et d’odeurs!) inconnues pour plusieurs membres du groupe, sauf votre chère mule, évidemment.

Ensuite, nous avons repris la route pour entrer dans le parc du Serengeti, le plus connu des parcs animaliers tanzaniens. Nous y avons cheminé près de 120 km – et croisé moult girafes, antilopes, babouins et éléphants – avant d’atteindre notre campement planté au cœur de la savane. Disons qu’avec toilettes et douches manuelles à l’eau chaude intégrée, nos grandes tentes vertes dites « semi-luxueuses » auraient rendu Livingstone et Stanley jaloux!

Robert est heureux d'entrer au parc

Robert est heureux d’entrer dans le Serengeti

Nos belles tentes sous l'accacia

Nos belles tentes sous l’acacia, au beau milieu du parc. Germain a entendu une hyène durant la nuit…

Quelques photos d’animaux pour finir en beauté…

Des girafes maasais. Remarquez les taches, elles sont différentes de celles des Rothschild vues au Kenya.

Des girafes maasais. Remarquez les taches, elles sont différentes de celles des girafes Rothschild vues au Kenya.

Pour vous donner une idée de la distance entre nous et les animaux...

Pour vous donner une idée de la distance entre nous et les animaux…

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8 janvier – La grande migration des voyageurs

20 janvier 2013 at 4:28 (Tanzanie)

Aujourd’hui, comme les gnous et leurs amis les animaux de la savane, nous avons migré du Kenya vers la Tanzanie… sur des chemins pas très commodes! Les routes du parc du Maasai Mara n’étaient qu’un avant-goût des pistes rocheuses et boueuses des Siria Escarpments que nous avons franchi pour atteindre la frontière tanzanienne. Plus de trois heures de dérapages contrôlés, détours à travers les acacias et prière aux saintes 4 roues motrices plus tard, « le lait bu au déjeuner est devenu du fromage », comme dirait Germain!

Admirez la beauté des routes! ;-)

Admirez la beauté des routes! 😉

Soudainement, l’asphalte a refait son apparition, à notre grand bonheur. L’accalmie fut assez longue pour traverser la frontière, changer de chauffeurs et de 4×4,  puis découvrir les nouveaux paysages rocheux du nord de la Tanzanie. Jusqu’à ce que la belle autoroute devienne… une grande piste de terre tapissée de nids de poule! Celle-ci à fait des misères aux voyageurs, sauf peut-être votre humble mule, qui était tout de même heureuse de finalement arriver à bon port – et c’est le cas de le dire! – sur les rives du Lac Victoria, dans la baie de Speke. De bien jolies huttes avec terrasse à quelques mètres de la rive nous y attendaient, bien disséminées parmi les fleurs exotiques.

L'entrée de notre hutte, avec panneau solaire pour l'éclairage de nuit.

L’entrée de notre hutte, avec panneau solaire pour l’éclairage de nuit.

Le groupe au repos dans une des huttes... J'ai pris la photo du 2e étage!

Le groupe au repos dans une des huttes… J’ai pris la photo du 2e étage!

travail

Une séance de travail Tête de mule-Gnou dans un très bel environnement!

Sur ce, je vous quitte, car c’est l’heure de la dégustation de bières locales : la Kilimandjaro, la Safari et la Serengeti. Pour les amateurs, je vous en donne des nouvelles dans le prochain billet!

Pour vous situer un peu...

Pour vous situer un peu : nous sommes partis de Nairobi, au Kenya (encadré en rouge) et somme maintenant dans les plaines du Serengeti, en Tanzanie (à droite du Lac Victoria).

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