15 janvier : Randonnée au pied des neiges du Kilimandjaro
Levés bien avant les poules, nous avons pris la route du mont Kilimandjaro et l’avons vu se dessiner au loin dans le brouillard. Rapidement, un autre site listé « Patrimoine mondial de l’humanité » par UNESCO est à notre portée.
Évidemment, nous ne nous engageons pas ce matin dans l’ascension dudit mont jusqu’à son sommet de 5 895 m. Seulement dans une randonnée pédestre de quelques heures sur le Plateau de Shira, une caldeira (si vous ne vous souvenez plus de la définition, cliquez ici) qui résulte de la première des trois éruptions qui ont formé l’actuel Kilimandjaro.
Tout au long de la promenade, nous avons pu observer Kibo, le pic aux bien connues neiges éternelles, apparaître et disparaître au gré des nuages. Aucun animal en vue, et une végétation bien différente de ce à quoi la savane nous a habitués, altitude oblige.
Parlons-en, de l’altitude. Les quelques 3 800 m où nous nous trouvions n’ont incommodé personne au départ, mais Suzanne fut frappée par le mal des hauteurs après près d’une heure de marche. Quant à votre chère mule, elle a aussi refait connaissance – à la fin de la marche, tout de même! – avec le bon vieux soroche vécu au Pérou en 2007. Heureusement, la descente sur le plancher des gnous et une petite heure de sommeil a rapidement réglé le problème. Normal, si l’on se fie aux paroles de la célèbre chanson popularisée par Pascal Danel en 1966 : « Les neiges du Kilimandjaro/Elles te feront un blanc manteau/Où tu pourras dormir, dormir, dormir »!
Après notre grande expédition – qui a aussi laissé une marque indélébile sur le front de Germain – nous sommes rentrés nous reposer et refaire nos valises en vue de notre prochain départ vers la Tanzanie insulaire, plus précisément l’archipel de Zanzibar.
castorcanadensis said,
27 janvier 2013 à 12:00
Cette superbe (!) chanson est à tout jamais liée à l’enfance de la mule et de son frère, le Castor Anonyme.