Du samedi 29 au lundi 31 août : Faux foie gras et négritude

31 août 2009 at 2:11 (La France)

Me voici donc de retour après deux jours de festivités, ainsi qu’une visite très instructive à la Maison de la négritude et des droits de l’homme.

D’abord, comme prévu, les 30 ans de mariage de mes hôtes ont donc été célébrés en grande à la cure (qui, pour information, signifie presbytère protestant) de Clairegoutte samedi soir. Le lendemain, nous avons pique-niqué en groupe dans le jardin de la maison familiale.  Aux deux occasions, la nourriture et le vin étaient abondants et excellents, mais je ne m’étendrai pas là-dessus pour ne pas outrer le castor! Toutefois, je vais tenir ma promesse et vous donner la recette du faux foie gras que j’ai aidé Sylvie à concocter. C’est excellent et très simple à faire… Même moi j’y arrive!

Du vrai bon faux foie gras

– 1 kg de foies de volaille

– 400 g de bon beurre frais

– 1/2 litre de vin blanc sec de qualité

– 4 cuillérées à soupe de porto

– une pincée de quatre épices

– 17g de sel  (soyez précis!)

–  un peu de poivre

1) Verser le vin blanc dans une casserole, l’amener à ébullition, jeter les foies dedans.

2) Réduire le feu et maintenir 5 minutes à petits frémissements

3) Égoutter et laisser refroidir

4) Passer les foies au mélangeur et incorporer petit à petit le beurre en morceaux

5) Mélanger le tout, toujours à l’aide du mélangeur

6) Mouiller avec le porto

7) Saler et parfumer avec les quatre épices

8 ) Verser la préparation dans une terrine en tassant bien

9) Recouvrir d’une feuille d’aluminium, d’une planche et d’un poids

10) Mettre une nuit au réfrigérateur

Le faux foie gras tel que servi samedi soir... Il y en avait amplement pour plus de 30 portions!

Le faux foie gras tel que servi samedi soir... Il y en avait amplement pour plus de 30 portions!

Il y a même une variante pour faire encore plus chic : vous mettez une cuillerée de faux foie gras sur une belle pièce de filet de boeuf saignant et vous arrosez le tout de d’une sauce maison aux champignons frais et au vin rouge…  C’est génialement bon et ça s’appelle un tournedos Rosselini! (Ajout :  Sylvie me fat remarquer que ce n;est pas Rosselini, mais bien Rossini… Désolée! )

Voilà pour la parenthèse culinaire… Avant de passer à un sujet un peu plus sérieux, je tiens à souligner ma joie de voir le Québec à l’honneur en fin de semaine, du fleurdelisé sur le gâteau aux questions sur Malartic en passant par une chanson des Cowboys Fringants interprétée expressément à mon intention (merci Laurent!).

Sujet plus sérieux disais-je donc… Lundi, j’ai eu la chance de visiter la Maison de la négritude et des droits de l’homme, qui fait partie de la Route des abolitions française. L’endroit commémore le geste avant-gardiste des habitants du village de Champagney, près de Belfort, qui ont signé un texte demandant l’abolition de l’esclavage à la veille de la Révolution française.  Voici d’ailleurs ledit article 29 du cahier de Doléances des habitants de Champagney adressé au roi Louis XVI le 19 mars 1789.

« Les habitants et communauté de CHAMPAGNEY ne peuvent penser aux maux que souffrent les nègres dans les colonies sans avoir le coeur pénétré de la plus vive douleur en se représentant leurs semblables unis encore à eux par le double lien de la religion, être traités plus durement que ne le sont les bêtes de somme. Ils ne peuvent se persuader qu’on puisse faire usage des productions des dites colonies, si l’on faisait réflexion qu’elles ont été arrosées du sang de leurs semblables, ils craignent avec raison que les générations futures plus éclairées et plus philosophes n’accusent les Français de ce siècle d’avoir été anthropophages ce qui contraste avec le nom de Français et plus encore celui de chrétien. C’est pourquoi leur religion leur dicte de supplier très humblement Sa Majesté de concerter les moyens pour de ces esclaves faire des sujets utiles au Roy et à la patrie.  »

 

La pièce maîtresse du musée : une reproduction de bateau négrier

La pièce maîtresse du musée : une reproduction de bateau négrier

 

D’authentiques fers qui ont servis à Gorée… Ça fait peur!

D’authentiques fers qui ont servis à Gorée… Ça fait peur!

C’est avec empressement que je recommande la visite de la Maison de la négritude à tous ceux qui traversent le secteur, car en plus d’être très instructive, elle est animée par la tante et l’oncle de Jean-Paul qui sont plus qu’experts en la matière.  Et puis vous suivrez les traces de nombreux diplomates et chefs d’État africains ainsi que des personnalités françaises de renom!

De mon côté, ce fut surtout une introduction de plus à la partie africaine de mon périple, qui débute dans 8 jours. D’ici là, on prend l’avion pour Rome demain matin. Dans mon prochain envoi, je vous narrerai donc ma rencontre avec le pape, prévue mercredi matin! En espérant que je n’y fasse pas d’impair diplomatique, vu ma connaissance très limitée du décorum religieux… 😉

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La réplique du castor (2)

30 août 2009 at 11:11 (Castor canadensis)

Comme promis, le castor tient au courant la tête de mule de l’effet de ses paroles au pays du Bas Canada. Actuellement, le castor est outré! Voici pourquoi.

D’abord, comme vous le savez peut-être ou non, le castor est un animal laborieux. Pour ceux qui ne le savent pas, laborieux veut dire « qui travaille », ce qui n’est pas le cas des têtes de mules qui errent en Europe. La tête de mule a donc le privilège de publier plusieurs articles sans que le castor ait le temps de  répliquer ce qui laisse ce dernier pantois. Dieu sait qu’un castor pantois, « ça fait dur! »

Deuxièmement la moutarde (de Dijon) lui monte au nez quand il lit que la tête de mule passe son temps à faire bombance  et à boire des vins d’excellente qualité. Tout le monde sait que les castors, même canadensis,  ne boivent pas…de vin, enfin, pas des vins de l’âge de leur frère. Le castor défie la mule d’affirmer le contraire.

Quoiqu’il en soit, après cette montée de lait, phénomène rare chez les castors  mâles,  le « MCC« , soit le Merveilleux Castor Canadensis, va maintenant vous livrer le résultat de ses dernières cogitations.

Dans sa grande sagesse canadienne,  pour ne pas mettre trop violemment  à l’épreuve  son vieux cœur sur lequel est tatoué le CH, non pas le symbole du Castor Hystérique, mais celui d’un certain club de hockey, le MCC a pris 3 grandes résolutions:

1) Il a décidé de ne plus lire les élucubrations de la mule. Il se les fera lire par Madame Castor.

2) Comme un bon vieux routier de la politique, il réagira lui aussi à périodes fixes. Dans son cas, il réagira généralement les fins de semaine. à moins que ce soit le lundi  ou le mardi ou le mercredi ou le jeudi ou le vendredi…En résumé, il réagira  à un jour qui se termine en « i » ou en « e ». Ainsi, il ne sera plus stressé de voir la tête de mule « vanter ses exploits » à n’importe quel moment sans pouvoir lui répondre.

3) Ses réactions seront prévues à l’avance car il utilisera l’ordre alphabétique comme inspiration. Ainsi, la prochaine réplique débutera par « A »  comme dans « Ariane » ou « Afrique » ou « Allons voir si la rose, qui ce matin avait déclose, n’a point perdu, en cette vesprée, l’éclat de sa robe pourprée »

En terminant, mentionnons, comme promis, deux faits peu connus, soit le #2 et le #3.

#2 : Une castorette n’est pas une « Madame Castor » mais une fourrure de lapin!!!

#3 : La rose et ce qui suit sont des réminiscences des vers d’un poème d’un membre de « La Pléïade », soit le poète possiblement très oublié Pierre de Ronsard, né en 1524, ce qui en fait un être légèrement plus vieux que le MCC.

Suite un jour prochain dont le nom se termine en « i » ou « e ».

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Mercredi 26 et jeudi 27 août : Dijon a perdu sa moutarde !

29 août 2009 at 6:33 (La France)

Bonjour à tous!

D’entrée de jeu, je vous avoue que bien que très réussie, ma virée à Dijon m’a rendue un peu triste : j’y ai appris que d’ici la fin de l’année, la ville cessera la production de sa moutarde éponyme créée en  en 1752 et sous appellation contrôlée depuis septembre 1937… Quel sacrilège!

La maison mère de la moutarde de Dijon

La maison mère de la moutarde de Dijon

Selon le journal Le Point, « la production de la compagnie Amora Maille, passé sous la coupe d’Unilever, s’arrête. Le groupe américain ferme le site historique dans la capitale bourguignonne, fondé en 1900, et deux autres usines en Bourgogne ». Une des raisons évoquées est  « l’envolée du prix de la graine de moutarde, principalement importée du Canada, qui a augmenté de 144 % sur un an ». Contrairement à Robert, j’ignorais notre implication nationale dans le processus… et indirectement dans la fin d’une glorieuse époque culinaire. Voilà pour le commentaire éditorial!

Cette constatation mise à part, la cité des ducs de Bourgogne – dont la devise est d’ailleurs « Moult me tarde » – est particulièrement attrayante. Entre les maisons à colombages médiévales,  les églises romanes, gothiques et autres toits de tuiles vernissées, je ne savais plus où donner de la tête et de la caméra! Bien sûr, c’est le moment qu’à choisi la mienne pour faire momentanément défaut… Mais Google a bien fait le travail à ma place. 😉

Maison à colombage médiévale

Maison à colombage médiévale

Vieille rue dijonnaise.... Remarquez le toit tout au fond

Vieille rue dijonnaise.... Remarquez le toit tout au fond

Le Palais des ducs vu de la Place de la Libération. Ce n'est pas la Place des Festivals montréalaise, mais c'est mignon quand même! ;-)

Le Palais des ducs vu de la Place de la Libération. Ce n'est pas la Place des Festivals montréalaise, mais c'est mignon quand même! 😉

Outre l’ex-capitale moutardière, j’ai fait connaissance avec un coin de campagne française, le village de Ruffey-lès-Echirey. Pour rester dans le concept, j’y ai mangé du très bon fromage à la graine de moutarde (du Canada?). Dans ce coin de pays plutôt agricole où poussent le maïs et la betterave fourragère, j’ai aussi eu la chance de goûter un vin plus vieux que moi (1979) et un autre de l’âge de mon frère (1989) accompagné de champagne, et que pour dîner à part ça… La joie des pays vinicole et des hôtes amateurs de pinard! (Merci Jean-Paul!)

Petit dîner accompagné de mon aîné vinicole.... Ça donne envie non?

Petit dîner accompagné de mon aîné vinicole.... Ça donne envie non?

Sinon, je m’amuse toujours autant, et j’aide depuis deux jours à la préparation d’une fin de semaine de célébration pour les 30 ans de mariage de mes hôtes jumelés à la 13e visite de Robert chez les cousins français. D’ailleurs, j’ai appris à faire du faux foie gras pour l’occasion… Si le résultat est concluant, je vous posterai la recette ici-même!

Pour l’heure, je vous laisse, j’ai de la ratatouille sur le feu!

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Mardi 25 août : De sommeil et d’architecture

25 août 2009 at 8:00 (La France)

Rebonjour!

Contrairement à la veille, ma journée a démarré très lentement… J’ai dormi 14 heures de suite! Faut croire que la fatigue accumulée au cours des derniers mois n’est pas totalement disparue.

Mon comportement de marmotte ne m’a pas empêché de faire une grande découverte aujourd’hui : la chapelle de Notre Dame du Haut. Une église en ciment d’allure futuriste, on ne voit pas ça tous les jours! Ledit lieu de culte construit en 1954 qui, comme son nom l’indique, est situé dans les hauteurs de Ronchamp, a été dessiné par Charles-Edouard Jeanneret, mieux connu sous le nom de Le Corbusier.

La chapelle Notre Dame du Haut

La chapelle Notre Dame du Haut

L'arrière de la chapelle NDDH

L'arrière de la chapelle NDDH

Je n’ai pas pu en photographier l’intérieur, mais je peux vous dire qu’elle est éclairée seulement par des vitraux, que les confessionnaux sont encastrés dans les murs et que les cloches n’y sont pas. Elles se dressent plutôt sous les arbres à quelques dizaines de mètres du bâtiment!

En plein boisé, les cloches de NDDH

En plein boisé, les cloches de NDDH

Voilà donc pour le cours d’architecture. Je pars pour Dijon demain et je serais de retour dans deux jours. Portez-vous bien d’ici là!

P.S. Pour les amateurs de météo : hier il a fait 33 degrés collants sous un gros soleil, aujourd’hui à peu près la même chose, mais sous les nuages et la pluie… Il annonce beau demain.

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Lundi 24 août : Ça part en grande!

25 août 2009 at 7:45 (La France)

Premier bonjour d’outremer!

Je profite de la facilité technologique française pour vous envoyer tout de suite le récit de ma première journée de périple, pas mal plus chargée que je ne l’avais anticipé.

Un tigre suisse-allemand à l'aéroport

Un lion suisse-allemand à l'aéroport

L’arrivée à Zurich s’est faite sans encombre, et même mieux que prévu. J’ai en effet été admise chez les Helvètes vers 6h45 par un douanier arborant une imposante boucle d’oreille dorée et qui m’a accueilli d’un très souriant Guten tag! De là ma première surprise : les Zurichois parlent suisse-allemand, et presque uniquement suisse-allemand! Heureusement, notre hôte Sylvie maîtrise très bien la langue germanique, car je doute que j’aurais pu me débrouiller seule pour découvrir dans la métropole helvète, en tout cas pas pour commander à dîner. 😉

Conclusion après trois heures de promenade : Zurich est une jolie ville lacustre et à l’allure très ancienne qui mérite le détour et où je devrai apporter mon maillot de bain la prochaine fois, car les gens se baignent en plein centre-ville dans une eau très propre… On est loin du St-Laurent!

Vue de Zurich et de la rivière Limat

Vue de Zurich et de la rivière Limat

Après Zurich, nous nous sommes dirigés vers Belfort, en Franche-Comté, où nous demeurons cette semaine. Je vous en reparler une fois que je l’aurai exploré plus avant. Pour l’heure, nous sommes repartis pour Clairegoutte, le petit village où les Olivier possèdent une superbe maison de campagne qui doit avoir près de 150 ans. Ma première incursion en campagne française m’a permis d’apprendre que certaines régions de la France sont très feuillues – presque qu’autant que St-André-Avellin – et que certains villages n’y comptent pas plus de 300 habitants!

Nous avons donc soupé à Clairegoutte en compagnie de frère de Sylvie et de sa famille avant de rentrer nous coucher à Belfort. Quel bonheur de voir un lit après plus de 30 heures debout!

Le portique de maison familiale des Olivier, à Clairegoutte

Le portique de maison familiale des Olivier, à Clairegoutte

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Ça y est presque….

22 août 2009 at 6:36 (Note de la rédaction)

Bonjour à tous,

Le voici le voilà, le grand moment : après avoir cassé les oreilles de mon entourage pendant plus de cinq ans avec ma lubie, je m’envole finalement pour l’Afrique dans moins de 24h!

Donc, question de continuer à vous «achaler» joyeusement avec le sujet, j’ai décidé de mettre sur pied le blog ici présent. Il sera l’hôte privilégié de mes découvertes, impressions et autres coup de cœur des  six prochains mois, et la plus  simple façon pour vous de me donner des nouvelles en direct de ma Belle province adorée.

A la veille du départ, je n’ai encore rien de passionnant à vous raconter, sauf peut-être mon itinéraire.  Pour faire une histoire courte, je pars de notre cher YUL ce dimanche 23 août à 16h50, avec atterissage prévu le lendemain à Zurich, en Suisse, à 6h15 du mat.  De là, des amis français de mon compagnon de voyage – Robert Charron, curé de Malartic  (Abitibi-Témiscaningue) et cousin de mon père de son état – viendront nous cueuillir. La première semaine du périple se déroulera donc dans le centre-est de la France.  Trois jours à Rome et autant à Genève sont également prévus avant le départ officiel pour le Cameroun, le 8 septembre.  Nous y sommes attendus pour trois semaines de tourisme camerounais intensif.

Finalement, le volet journalistique de mon voyage devrait commencer après le départ de Robert, début octobre. Il sera composé de stages chez Cameroun Radio Télévision (CRTV, le Radio-Can camerounais) et à Radio Véritas, la radio de l’archidioscèse de Douala.  Pour plus de détails, vous devrez continuer de fréquenter  cette page assiduement au cours des prochaines semaines…  Même moi je n’en suis pas encore sûre! ;-)

Voilà donc pour le roman d’anticipation… En espérant que vous aurez presque autant de plaisir à lire mes récits d’aventure que j’en aurais à les vivre et à vous les raconter! En passant, vous êtes plus que les bienvenus à laisser des traces de votre passage avec un petit commentaire en appuyant sur le lien en bas à droite. Ça fait toujours plaisir!

P.S .Je vous suggère fortement de lire immédiatement les deux prochains envois, qui contiennent des détails utiles à votre compréhension générale du blogue.  A tout de suite donc!

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Pourquoi «Une tête de mule au pays des lions»?

22 août 2009 at 3:42 (Note de la rédaction)

Rebonjour,

Avant de me lancer dans la description de mes aventures, j’estime qu’il est de mise de vous expliquer d’où peut bien sortir le titre – à première vue un peu farfelu – de mon blogue.  Alors voici :

D’abord, vous l’aurez compris, la tête de mule, c’est moi!

Rassurez-vous tout de suite, je n’ai pas contracté une grippe mulassière (c’est un vrai mot en passant!) qui fait pousser de grandes oreilles et du pelage gris… Mais ne trouvez-vous pas que pour partir volontairement passer six mois en solo dans une région du monde chaude et humide, remplie de bestioles exotiques et de maladies  effrayantes et exempte de beaucoup de commodités occidentales de base,  il faut que je sois un peu têtue,  limite pas en pleine possession de mes facultés intellectuelles? D’un autre côté, la mule est une jolie bestiole à fourrure  travaillante, volontaire, dure à épuiser et docile à ses heures seulement :  sauf pour le pelage,  je crois déceler un air de famille… Pas vous?  😉

Pour ce qui est du pays des lions, pour ceux qui ne l’auraient pas deviné,  il s’agit du Cameroun.

Le Panthera Leo est en effet l’emblème de ce pays d’Afrique centrale, de même que la tête d’affiche de l’équipe nationale de soccer (qui est d’ailleurs du foot par là-bas), les Lions indomptables. Selon les connaisseurs, cette équipe est parmi les meilleures du continent.  Elle a remporté 4 fois la Coupe d’Afrique, a été quart de finaliste en Coupe du Monde une fois et a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques de Sydney en 2000.  Son capitaine est  Samuel Eto’o, de l’Inter Milan, qui a également joué pour le FC Barcelone et le Real Madrid… Je connais rien au soccer, mais ça me semble pas mauvais du tout!

Quoi qu’il en soit, les Lions sont aux Camerounais ce que les Canadiens sont aux Québécois (exception faite des  habitants de Québec!).  J’essayerais donc d’aller assister à un match pour comparer l’ambiance avec celle du Centre Bell et trouver un dérivatif à ma privation forcée de hockey à RDS… D’ailleurs, ne vous gênez pas pour me tenir au courant des «exploits» de la Sainte Flanelle le moment venu!

Voilà donc le pourquoi du comment d’«Une tête de mule au pays des lions».  Je vous invite maintenant à jeter un coup d’oeil à l’édifiante présentation de mon collaborateur plus ou moins anonyme et pas très sérieux, le Castor canadensis. Je lui accorde ici toute la lattitude possible, mais je me dégage immédiatement de toute responsabilité quant à ce qu’il écrira… J’ai une réputation à préserver, quand même!  😉

Fédération camerounaise de football Le logo des Lions indomptables

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La réplique du Castor (1)

21 août 2009 at 6:21 (Castor canadensis)

Avis aux lecteurs

Dans ce blogue, le « Castor canadensis » sera « l’alter ego » canadien de la tête de mule pendant qu’elle errera au pays des lions.

Le choix d’un castor, aussi canadensis soit-il,  comme alter ego pour quelqu’un qui a « la fleur de lys tatouée sur la cheville »  n’apparaît pas évident à première vue…

Toutefois, comme le castor pousse à l’état naturel sur le bout de terre où est née la tête de mule (ce qui n’est pas le cas du lys) et que sa signification comme emblème canadien est plus répandue dans le monde que la québécoise fleur de lys, sa présence a été jugée « tolérable », surtout si on considère le charme de son avatar!

Le rôle de castor canadensis sera de tenir informée la mule itinérante de l’écho que ses aventures suscitent au pays du Bas Canada ainsi que de faits et d’événements d’intérêt général (ou non) qui s’y passent comme, par exemple, le fait peu connu que les castors en liberté ont les dents jaunes et non blanches!

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